Biologie du Pardon
Cette expression si répandue « pardonne et oublie » est trompeuse, car elle fait le lien entre les deux. Les dernières découvertes en biologie épigénétique nous offrent une compréhension plus précise et plus utile : « pardonne et souviens-toi autrement de l’événement ».
En travaillant avec des clients avec qui j’ai eu recours au Processus de Pardon Holoenergetic ®, je me suis rendu compte que la charge émotionnelle associée à des événements douloureux ou stressants du passé peut être modifiée, voire même libérée complètement.
La souffrance ne se transmute pas en cherchant à oublier, mais en agissant sur le mode et le lieu de stockage des souvenirs douloureux.
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Dr Leonard Laskow
Qui seriez-vous
sans vos "blessures chéries" ?
Extrait du livre : Par Don d'Amour
Des recherches récentes en neurologie suggèrent que la mémoire à court terme passe par un processus moléculaire appelé « consolidation », au cours duquel elle se convertit, dans certaines circonstances, en mémoire à long terme. Ce processus de conversion de la mémoire à court terme en mémoire à long terme est favorisé par les hormones du
stress, qui activent une partie du cerveau médian appelée amygdale, le centre du contrôle émotionnel. L’amygdale est activée soit par les hormones du stress, soit par celles associées à l’amour et à l’affection.
Vous n’imaginez même pas le nombre d’événements dans votre vie que vous avez oubliés. Remarquez toutefois que bon nombre d’entre eux sont associés à des émotions contractives ou expansives. C’est dû au fait que la mémoire est liée à nos émotions.
Des recherches récentes et passionnantes suggèrent que les souvenirs d’origine peuvent être modifiés ou reconsolidés. Par exemple, lorsque des rats reçoivent une décharge électrique à l’instant exact où l’on fait résonner un son, un lien se crée dans leur mémoire entre le son et la peur. Pour qu’un souvenir à court terme, instable, se consolide et se stabilise en un souvenir à long terme, il doit passer par un processus appelé « synthèse protéinique ». Les chercheurs ont théorisé que, pendant cette période de mémorisation instable, les souvenirs pouvaient être reconsolidés. Ils ont injecté dans l’amygdale du rat une substance qui interrompt la synthèse protéinique. Après l’injection, les rats n’avaient plus peur à l’écoute du son.
Les implications sont les suivantes : lorsqu’un souvenir est réactivé, il redevient provisoirement instable, ce qui offre la possibilité de le reconsolider. Si cette réactivation se produit dans un champ d’amour, le souvenir peut être reconsolidé de manière bénéfique.
Voilà pourquoi le Processus du Pardon Holoenergetic ® fonctionne si bien. Il permet de nous remémorer l’expérience, sans la charge émotionnelle douloureuse qui lui était associée.
En tant qu’obstétricien, j’ai remarqué que même si l’accouchement est généralement associé à de grandes douleurs, la plupart des mères, lorsqu’elles se souviennent de l’expérience, n’éprouvent pas de charge émotionnelle contractive
Extrait du livre : Par Don d'Amour
D’autres chercheurs travaillant avec des personnes ayant vécu un événement traumatique leur ont injecté du propranolol, un médicament qui réduit l’anxiété, pour voir si cela pouvait mettre fin à leurs souvenirs traumatiques à long terme. Le propranolol bloque l’action de l’adrénaline, une hormone de stress, dont on sait qu’elle renforce les
souvenirs marquants sur le plan émotionnel. Par cette approche, les chercheurs ont pu réduire les symptômes de 50 %. Les scientifiques ont conclu provisoirement que la mémoire à long terme semble se situer dans une partie du cerveau médian appelée hippocampe. Cependant, le traumatisme émotionnel lui-même, lié à ces souvenirs,
semble être localisé dans l’amygdale. Les recherches actuelles visent à cibler et reconsolider cette partie du souvenir liée à la peur dans l’amygdale, qui conserve intacts les détails du souvenir. En d’autres termes, il y a moins de charges, moins de réactions physiologiques associées au souvenir.
En tant qu’obstétricien, j’ai remarqué que même si l’accouchement est généralement associé à de grandes douleurs, la plupart des mères, lorsqu’elles se souviennent de l’expérience, n’éprouvent pas de charge émotionnelle contractive. À mon sens, ceci pourrait être lié aux hormones et aux neuropeptides sécrétés durant l’accouchement – l’ocytocine, la prolactine, la dopamine, le peptide natriurétique auriculaire et les endorphines – qui neutralisent l’impact de l’adrénaline sur l’amygdale.
Ces hormones de la naissance sont également celles de l’amour. D’ailleurs, le coeur est l’un des principaux producteurs d’ocytocine et du peptide natriurétique auriculaire. Peut-être est-ce la façon dont la nature assure physiologiquement la présence d’une mère aimante et nourricière pour accueillir son bébé ?
Ce que j’ai observé dans ma pratique, c’est qu’en activant le souvenir d’un événement stressant, en présence de sentiments évoquant l’amour, ou en les faisant immédiatement suivre de tels sentiments, la charge émotionnelle stressante est neutralisée, tandis que le souvenir demeure intact. C’est précisément ce que le Processus de Pardon Holoenergetic ® accomplit de façon si efficace : il nous permet de « conserver » l’expérience comme quelque chose d’instructif, tout en nous libérant du poids physiologique et psychologique de la charge émotionnelle.
La qualité de notre vie dépend du montant de la charge que nous portons. Pour vivre librement, nous devons nous affranchir des conditionnements réactionnels et des charges émotionnelles qu’ils engendrent.
Lorsque vous pardonnez pleinement, vous ouvrez un portail vers l’Unité toujours présente. Une fois la charge libérée, vous êtes libre d’expérimenter « ce qui est » de façon directe et non plus via le filtre des conditionnements passés. La qualité de votre vie s’améliore considérablement et vous êtes libre d’être qui vous êtes véritablement.
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